Passifs et crédules, plantés là, ils fantasment leur vie au lieu de la vivre, rêvent d'évasion, croient le premier beau parleur venu, ont un petit pois à la place du cerveau, et sont prêts à se jeter dans la gueule du loup. Ou du lapin. Ou de la vache déguisée en renne du Père Noël. Bref, ils se font croquer. Ou alors ils s'entretuent au lieu de laisser leurs enfants, Roméo et Julotte, s'aimer en paix. Eux ? Des carottes et des poireaux. Mais peut-être ces contes sont-ils aux légumes ce que les fables de La Fontaine sont aux animaux...